Après Lyon le 10 novembre, plusieurs dizaines de camarades de la CGT se sont retrouvés à Toulouse pour soutenir la candidature de JP Delannoy au poste de secrétaire général de la CGT.
[Nota : les vidéos ne sont pas les vidéos du meeting à proprement parler, mais une interview réalisée avant le meeting. Et c'est pour cela qu'on ne voit pas le public].
Dès l'introduction, histoire de passer aux choses sérieuses, Jean-Pierre a rappelé que cette candidature n'est pas un coup de tonnerre dans un ciel serein, mais l'expression d'une volonté de la base, en particulier ouvrière, de rompre avec l'orientation de collaboration de classe.
« Ma candidature n'est pas celle décidée par une élite mais celle de la base. Et quand la seule réponse à cette candidature est une réponse procédurière, c'est que l'on a pas grand chose à se mettre sous la dent. Je sais pourquoi je m'engage et au nom de qui, et je connais les raisons de mon engagement, je n'ai jamais été l'homme des renoncements.»
Le seul argument développé par la Confédération et ses relais, sur le caractère non statutaire de cette candidature, n'est qu'un prétexte pour ne pas discuter du fond et aborder le bilan du « syndicalisme rassemblé », véritable machine à perdre pour la classe ouvrière.
Cette candidature est unitaire !
C'est l'aboutissement d'un long travail de construction, où des militants lutte de classe de parcours différents ont appris à se connaître et à lutter ensemble. Pour tous ceux et celles qui veulent vraiment que les choses changent, c'est une opportunité historique.
A ceux qui font encore la moue ou se cherchent des prétextes pour ne pas s'engager, nous disons que depuis 30 ans nous n'avons pas vu candidature plus unitaire et plateforme plus aboutie.
On ne peut pas « attendre de voir ce que cela va donner », soutenir du bout des lèvres sans se mouiller, car c'est mettre en péril la construction d'une opposition crédible.
Ceux qui aujourd'hui ne se prononcent pas, soutiennent de fait la confédération.
A tous ceux et celles qui n'osent pas encore s'afficher, JP a rappelé que c'est justement en sortant du bois, nombreux et unis, que nous contrecarrerons les mauvais coups et la répression. Sinon c'est un par un, structure par structure que la direction confédérale cherchera à nous laminer.
C'est un travail de longue haleine, une lutte prolongée et qui ne s'arrêtera pas au Congrès. Nous prenons date pour le futur.
Et nous appelons tous les camarades qui veulent jeter concrètement les bases d'un syndicalisme de classe et de masse, à participer activement à la construction de l'opposition et à la campagne qui s'est engagée autour de la candidature de Jean-Pierre Delannoy.
Tous à Nantes, le 9 décembre !