Puisque vous, lecteurs syndicalistes, aimez bien la musique et les clips vidéos, en voici un nouveau d'un autre genre.
Enfin, le retour d'une musique au plus près des préoccupations populaires, de la vie quotidienne des ouvriers et travailleurs, par un groupe proche des anarchistes, mais qui n'en dit pas moins les choses comme elles sont.
On commence à parler des retraites, de tous les côtés, à multiplier les calculs, les nombres, 60, 61 62 ans, tant de trimestres, plans sociaux, etc. Mais on ne nous parle pas du fond véritable du problème :
La discussion sur la retraite, au fond, c'est la conséquence de ce monde qui marche à l'envers, où l'on cherche à presser le citron au maximum tant qu'il a du jus, pour le jeter ensuite. Une société d'exploitation, avec le travail à la chaîne, le travail aux pièces, le travail posté, comme l'horreur est bien montrée dans le clip ci-dessous. Une société d'usure physique et mentale, de destruction de l'humanité de l'homme et de la femme.
La retraite, c'est la fuite de l'exploitation. C'est le temps libre, après le temps contraint de l'exploitation. Enfin, plutôt l'illusion du temps libre... Parce qu'il n'y a plus de sous, parce que les anciens sont mis sur la touche et qu'ils n'ont plus de place dans ce monde.
Une société libérée, cela commence par en finir avec la barbarie du travail contraint, l'exploitation. A ce moment là, la question du temps libre, de la retraite, prend un tout autre sens, celui de la place de chacune et chacun selon ses possibilités et son expérience, dans une société collective au service de tous.
Aujourd'hui, cela veut dire que le débat sur la retraite ne peut pas être séparé des conditions de travail et de la pénibilité.
Attention, pas pour grapiller des trimestres ou quelques euros comme nous le proposent les directions syndicales. Ca ne suffit pas de gagner quelques mois ou années si on s'est détruit au travail tout au long de sa vie professionnelle. Non, pour afficher que nous voulons nous préserver, conserver notre santé physique et mentale :
Non au travail à la chaîne et à la pièce !
A bas les cadences infernales !