Jeudi 24 novembre 2011
Avis de tempête à SECAFI Alpha
Nous avons parlé à plusieurs reprises de SECAFI Alpha ("Un proche de la direction de la CGT nommé conseiller
spécial de Sarkozy", puis "SECAFI Alpha : suite du feuilleton", puis "Joyeux Noël : chez SECAFI on licencie des syndicalistes !"),
cabinet d'experts préféré recommandé par la Confédération, et bien discréditée dans nos rangs pour ce qu'il produit et ce qu'il nous aide. A noter que ces articles sont toujours aujourd'hui parmi
les plus lus de ce blog !!! Ce qui montre, au minimum le malaise à ce propos dans nos rangs... Même à la CGT, aujourd'hui, on préfère souvent Syndex à SECAFI !
SECAFI, structure opaque dans le financement probable, direct ou indirect, de la confédération, SECAFI qui mange à tous les rateliers, patronaux ou syndicaux, SECAFI qui se précipite sur la privatisation de Pôle Emploi, SECAFI qui licencie comme n'importe patron voyou, on en passe et des pires...
Pendant longtemps, les syndicats de SECAFI ont été à la soupe, mais depuis quelques temps, les nuages noirs s'accumulent et comme le dit un de nos lecteurs "la CGT tire (enfin) la sonette d'alarme".
Les syndicats de SECAFI viennent de publier un quatre pages qui critique assez radicalement les choix stratégique de la direction, sans oser bien sur aller jusqu'à critiquer la collaboration de classe, véritable fond de commerce (pour le coup, au sens propre !) de la direction du groupe.
Ils en restent (comme souvent !) à quémander un peu plus de respect et de prise en compte de la situation des salariés.Malheureusement, la crise et les restructurations à venir (détaillées dans le tract) viendront tôt ou tard à dévoiler la nature véritable de la direction du groupe Alpha, Ferracci en tête : des bourgeois capitalistes, comme les autres, juste habillés du discours prétenduement syndical pour masquer leur cogestion du capitalisme. Des bourgeois d'autant plus révoltants et odieux qu'ils font leurs profits des effets de la crise dans les autres entreprises, des restructurations, des vagues de licenciements, le tout financé par nos exploiteurs (les expertises sont demandés par les CE ou CHSCT, mais financés par les directions...).
Des exploiteurs qui se préparent à restructurer leur propre entreprise pour maintenir leurs profits, en taillant dans les effectifs, sur les horaires, bref, la musique habituelle que nous entendons partout.
Il faut lire ce document pour comprendre jusqu'où peut aller la collusion.
Les syndicats de SECAFI ouvrent les yeux, tant mieux. Espérons qu'ils iront jusqu'au bout de la démarche pour tenter de revenir sur le chemin d'un syndicalisme, sinon de classe, au moins du côté des travailleurs et de eux seuls !