L'annonce d'une candidature d'oppposition pour la 49ème Congrès fait des vagues. On pouvait s'en douter, mais cela prend des proportions qui montrent que le terrain était prêt, qu'une partie des camarades de la CGT en ont vraiment assez du syndicalisme d'accompagement.
Sur ce blog, en une semaine, l'article d'annonce de la candidature a été lu plus de 730 fois, 100 par jour, du jamais vu. Les médias ont diffusé des interviews après la conférence de presse de mardi qui a eu un certain succès, et de notre côté, nous sommes largement sollicités par les camarades pour savoir quoi faire, comment réagir, comment va se dérouler cette campagne.
Oui, il y a un vrai courant d'intérêt pour cette candidature, qu'il faut cristalliser, à partir de laquelle il faut construire. Des réunions publiques sont prévues à Lyon le mardi 10 novembre - 18h au centre culturel de Villeurbanne, le mercredi 18 novembre à Toulouse - 19h à l'Université de Toulouse II Le Mirail.
Une pétition à faire signer et diffuser largement a été réalisée pour soutenir la candidature de JP Delannoy, nous la reproduisons ci-dessous, et on peut récupérer l'original en cliquant sur l'image.
Par ailleurs, pour contacter ce qui peut être appelé pompeusement un "QG de campagne", c'est finalement à celle-ci qu'il faut écrire : ustmcgt.hac@wanadoo.fr
De son côté, la Confédération ne reste pas inactive, signe évidemment que "ça brasse".
On a le droit à un communiqué commun de la Fédé de la métallurgie et de l'UD du Nord contre la candidature. (voir ci-contre).
Ah, oui, maintenant c'est comme ça dans la Conf'. On n'intervient pas en tant que tel, on fait donner le couple UD+FD. On nous avait déjà fait le coup avec les Contis, UD de l'Oise + Fédé de la Chimie...
Rien de bien intéressant là dedans, sinon pour dire que la candidature n'est pas statutaire etc. etc. Rien sur le fond des désaccords. Rien sur pourquoi une telle candidature aujourd'hui, rien sur l'impact qu'elle a dans les syndicats...
Juste une manoeuvre pour faire douter, circonscrire le feu et tenter de limiter les dégâts. Preuve de l'impact, et gageons qu'on en entendra encore parler dans les jours qui vont venir....