Sur France Inter, il y a le samedi une émission de chansons qui réserve une séquence à "la chanson ...on". Autrement dit, la chanson naze de chez naze, celle qui fait rigoler tellement elle est kitch.
Et nous avons trouvé une "chanson ...on", proposée sur DailyMotion par un certain Bradouchka.
Alors nous, en entendant parler de Renault Sandouville, on s'était dit que ça devait être intéressant, la combativité, la lutte, et tout et tout.
Et on découvre une chanson naze, qui reprend toutes les positions confédérales en condensé : sécu sociale professionnelle, chauvinisme d'entreprise, projet industriel etc. La défense du capitalisme à visage humain, quoi...
Alors on vous laisse découvrir le swing, ça vaut le jus, franchement !
Pour le décryptage syndical, on vous laisse découvrir le renvoi, soit à l'emploi industriel, soit à la sécurité sociale professionnelle soit à tous les articles sur l'emploi !
[Mise à jour 23 janvier] Manifestement une petite campagne bien organisée de commentaires (voir en fin d'article) de certains camarades en désaccord avec ce qui est dit. Un peu répétitif...
La question n'est pas de savoir si on lutte ou pas. C'est l'évidence, les camarades de Sandouville se battent de leur côté, et nous sommes aux premières loges de notre côté, quoiqu'ils imaginent... La question, c'est se battre pour quoi ?
Certains ne "veulent pas s'étendre" là dessus, ils devraient. Ils sont pour les "contre-plans" industriels, nous avons déjà expliqué sur ce blog en quoi cela met les ouvriers à la remorque de la bonne marche du capitalisme. Certains assimilent la défense de l'emploi industriel et la défense de l'emploi tout court, nous ne sommes pas non plus d'accord, et nous avons bien noté le décalage lors de la manifestation du 22 octobre.
Il y a un débat très important autour de la lutte syndicale pour l'emploi, on peut l'échapper en faisant l'autruche, mais la réalité nous rattrape tout le temps.
La section de ce blog dédiée à l'emploi s'intitule "Défendre l'emploi, mais pas n'importe comment". C'est bien cela la question !
Dernière chose : l'article initial assimilait de manière erronée (nous le reconnaissons) le contenu de cette chanson et les positions de la CGT Sandouville. Cela a été corrigé. Reste le contenu de la chanson... et il vaut la peine de "s'étendre là dessus"...