Mercredi 4 août 2010
Dalkia : la lutte continue, le soutien est URGENT !
Les camarades du CGT-E (désormais SUD-Energie) nous transmettent les deux communiqués suivants, qui démontrent s'il le fallait une fois de plus l'acharnement de la direction contre les syndicalistes de classe.
Le premier communiqué est l'échec d'une tentative de licenciement d'un élu au CE.
Le second est un appel urgent à la solidarité financière, face aux menaces graves qui pèsent contre nos camarades. Ce n'est pas la première fois qu'ils lancent un tel appel, mais il faut vraiment y répondre, tant l'enjeu est important !
Tous à vos chéquiers !
Dalkia: échec d'un (nième) acte de répression syndicale contre le CGT-E
L'inspection du travail de Nanterre vient de refuser la demande de licenciement de notre camarade Jean-Luc LB., élu au comité d'établissement Dalkia Ile de France.
Depuis leur exclusion de la CGT en novembre 2004, les militants du CGT-E, aujourd'hui regroupés au sein de la Fédération Sud Énergie, font l'objet d'attaques incessantes de la part de la direction nationale de Dalkia, Filiale de Veolia et d'EDF, et des ses relais régionaux.
Outre les actes discriminatoires et les campagnes de ragot et de calomnie, plusieurs militants ont ainsi fait l'objet de procédures de licenciement abusif pour des motifs insensés ou à la suite de cabales des plus abjectes dans lesquelles sont impliqués des syndicalistes véreux et corrompus.
Il y a trois ans, Jean-Luc a été victime d'une agression physique sur le site dont il était le responsable. Les conséquences de cette ignominie l'ont conduit à plus de trois mois d'arrêt de travail.
Profitant de cette absence forcée, la direction l'a destitué de son poste de chef de site. Sans affectation particulière notre camarade a vécu cette situation comme un véritable harcèlement moral dont l'objet stratégique est de le pousser vers la sortie. Mais fort du soutien du CGT-E, Jean-Luc a su résister aux velléités sournoises de Dalkia et aux intentions malveillantes de ses dirigeants qui, pour le mettre en défaut, ont multiplié les propositions d'affectation trés éloignées des fonctions originelles de notre camarade et de ses compétences professionnelles.
Sans doute lassée par tant de résistance, la direction a fini par jeter sa morgue contre notre militant en décidant d'engager une procédure pour le licencier. L'inspecteur du travail a renvoyé dans ses pénates le DRH de l'établissement qui excelle dans ce genre de procédures. A suivre.
APPEL A LA SOLIDARITE FINANCIERE !
Depuis de nombreuses années, des responsables de notre syndicat, le CGT-E Dalkia dans lequel se sont regroupés des militants CGT exclus par la Fédération de la Construction et ce en violation des statuts confédéraux et de la démocratie syndicale, sont criminalisés pour leur défense du syndicalisme de lutte de classe. Ils sont assignés devant les tribunaux par la collusion de la direction patronale de Dalkia et les directions syndicales réformistes notamment la Fédération CGT de la Construction qui s’est illustrée par des actions analogues contre notamment les camarades d’Elyo du groupe Suez-Lyonnaise des Eaux, de Forclum Méditerranée et du Goupe Vinci.
En se livrant à un véritable harcèlement judiciaire jamais connu dans l’histoire du mouvement ouvrier (45 procédures et plaintes en pénale en 5 ans) la Direction de Dalkia (Veolia) et la CGT Construction espèrent empêcher l’enracinement et le développement du syndicalisme de lutte de classe dans l’entreprise et dans le groupe Veolia où les syndicats intégrés, dont la CGT, se sont récemment illustrés par leur soutien très médiatisé à Henri Proglio, le PDG milliardaire récemment nommé à la tête d’EDF. Une alliance que le Président Sarkozy a rendue publique lors de sa dernière conférence télévisée.
Mais maintenant les atteintes montent d’un cran. Après des demandes faramineuses d’articles 700 (remboursement des frais d’avocats…) fixées au-delà même de la limite imposée par le législateur aux Tribunaux d’instance (qui pourtant jugent sans frais), le duo Dalkia/CGT (auquel s’est associé un syndicat maison) a réclamé et obtenu des dommages et intérêts contre le CGT-E mais aussi contre ses principaux animateurs qui doivent en supporter personnellement les lourdes condamnations alors qu’ils sont en défense dans des procédures regroupées sous le titre générique de « contentieux des élections professionnelles ».
Désormais, ils ne sont plus seulement jugés en tant que syndicalistes mais individuellement comme des « droits communs » puisque le tribunal vient de leur infliger en plus une forte amende civile.
A ce titre, ils doivent payer nominativement les 30 000 euros qui leurs sont réclamés.
Nous faisons appel à votre conscience de militant révolutionnaire pour les soutenir financièrement sinon, sans règlement de cette amende ils risquent la saisine de leurs comptes bancaires et leurs biens immobiliers, et peut-être d’autres peines encore plus graves.
Vous pouvez adresser votre aide financière à :
Mme HARSANT Michelle - 26 Avenue de Bretagne 35135 Chantepie
(chèque à l’ordre de « Solidarité CGT-E »)
* Un reçu vous sera remis