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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 06:36
Mardi 3 novembre 2009
Candidature Delannoy : ça brasse, et dans le bon sens !

L'annonce d'une candidature d'oppposition pour la 49ème Congrès fait des vagues. On pouvait s'en douter, mais cela prend des proportions qui montrent que le terrain était prêt, qu'une partie des camarades de la CGT en ont vraiment assez du syndicalisme d'accompagement.
Sur ce blog, en une semaine, l'article d'annonce de la candidature a été lu plus de 730 fois, 100 par jour, du jamais vu. Les médias ont diffusé des interviews après la conférence de presse de mardi qui a eu un certain succès, et de notre côté, nous sommes largement sollicités par les camarades pour savoir quoi faire, comment réagir, comment va se dérouler cette campagne.

Oui, il y a un  vrai courant d'intérêt pour cette candidature, qu'il faut cristalliser, à partir de laquelle il faut construire. Des réunions publiques sont prévues à Lyon le mardi 10 novembre - 18h au centre culturel de Villeurbanne, le mercredi 18 novembre à Toulouse - 19h à l'Université de Toulouse II Le Mirail.
Une pétition à faire signer et diffuser largement a été réalisée pour soutenir la candidature de JP Delannoy, nous la reproduisons ci-dessous, et on peut récupérer l'original en cliquant sur l'image.
Par ailleurs, pour contacter ce qui peut être appelé pompeusement un "QG de campagne", c'est finalement à celle-ci qu'il faut écrire :
ustmcgt.hac@wanadoo.fr

De son côté, la Confédération ne reste pas inactive, signe évidemment que "ça brasse".
On a le droit à un communiqué commun de la Fédé de la métallurgie et de l'UD du Nord contre la candidature. (voir ci-contre).
Ah, oui, maintenant c'est comme ça dans la Conf'. On n'intervient pas en tant que tel, on fait donner le couple UD+FD. On nous avait déjà fait le coup avec les Contis, UD de l'Oise + Fédé de la Chimie...

Rien de bien intéressant là dedans, sinon pour dire que la candidature n'est pas statutaire etc. etc. Rien sur le fond des désaccords. Rien sur pourquoi une telle candidature aujourd'hui, rien sur l'impact qu'elle a dans les syndicats...
Juste une manoeuvre pour faire douter, circonscrire le feu et tenter de limiter les dégâts. Preuve de l'impact, et gageons qu'on en entendra encore parler dans les jours qui vont venir....


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commentaires

J
<br /> Ca brasse ça brasse mais je ne comprend pas trop les changements de dernières minutes. Au début de la candidature, on nous proposait que les structures se positionnent via un appel. Maintenant, on<br /> nous propose de signer une pétition individuelle. Pour ma part, je pense que ce changement de stratégie est dommage. En effet, positionnner les structures permettait de mener le débat avec une base<br /> d'appui. La pétition individuelle renvoie un peu chacun dans son coin, individualise les prises de position et les responsabilites... C'est dommage...<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Camarade,<br /> <br /> Si tu veux mener un débat correct, il serait bien que tu ne manipules pas les positions des uns et des autres... L'enjeu n'est pas d'être khalif à la place du khalif. L'enjeu est de mener un débat<br /> de fond pour faire vivre un syndicalisme de classe et de masse...<br /> Pour tout le reste, courroie de transmission et je ne sais quoi, lis les positions des camarades de ce blog, et tu verras qu'on est loin de tes caricatures...<br /> <br /> <br />
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V
<br /> Encore une fois,car cela est récurrent chez les marxistes léninistes maoiste, staliniens et je ne sais quoi, vos analyses ne vont pas jusqu'au bout. Vous dénoncez le social réformisme de la<br /> direction de la CGT, bravo. Vous accusez ces mêmes direction (confédérales, féférales ou locales) de noyauter les débats interne, bravo. Et comme solution, vous proposez en fait que se soient vous<br /> qui soyez à la direction. Parce que vous, plus que les autres, avez le sens de l'histoire et l'envie de mener une lutte des classes dignes de ce nom. Le syndicat reste, à vos yeux, encore et<br /> toujours, une courroie de transmission du Parti. Ce que vous n'analysez pas, c'est que la prise de pouvoir (ou contrôle) va de pair avec ou bien un réformisme, ou alors un autoritarisme qui casse<br /> les dynamiques internes à la classe ouvrière. Se sont les deux faces d'un seul et même visage. Tant que vous ne poserez la question révolutionnaire que sous la forme d'une ligne stratégique à<br /> suivre sans vous préocuppez de la manière dont les salariés s'approprient la lutte et la rendent "politique", vous vous trompez ou vous nous trompez. Groupuscule vous êtes, groupuscule vous<br /> resterez. Bonne lutte quand même, camarades. Une anarcho-syndicaliste.<br /> <br /> <br />
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