Nous avons parlé à plusieurs reprises de la gestion par la CGT des Comités d'entreprise, et en particulier des CE SNCF où elle se comporte en patron de choc, restructurations, menaces, harcèlement et licenciements à la clé.
La CGT Cheminots tente depuis des mois de se débarrasser de militants encombrants, et par tous les moyens. Elle vient de subir un nouvel échec, et nous publions ci-dessous un article des camarades qui défendent l'honneur du syndicalisme, à l'instar des camarades de Douai, de Forclum et de bien d'autres...
LE RECOURS DU CE SNCF CLIENTÈLES REJETÉ PAR LE MINISTÈRE DE L’EMPLOI !
Après la condamnation pour harcèlement moral du 8 juillet 2009, la direction CGT du CE Clientèles vient de subir un nouveau camouflet.
Par un courrier du 21 août 2009, le ministère de l’Emploi a refusé le licenciement de Pierre.
Cette décision fait suite au « recours hiérarchique » introduit le 19 mars 2009 introduit par la secrétaire du CE Clientèles pour demander l’annulation de la décision de l’inspection du travail du 12 février 2009 et obtenir l’autorisation de licencier Pierre, salarié protégé.
C’est un soulagement pour Pierre qui se remet de ses arrêts cardiaques du 4 mars 2009. C’est aussi une nouvelle dénonciation implicite des conditions de gestion du personnel salarié par la Direction CGT du CE SNCF Clientèles.
Les attendus accompagnant la décision sont accablants pour la Direction CGT du CE Clientèles et reconnaissent :
- l’entrave systématique faite à son mandat de DP par ses employeurs « allant jusqu’à mettre en péril sa santé ».
-
le harcèlement et les pratiques discriminatoires subies par Pierre depuis de longs mois en
stigmatisant, entre autre, « le climat de défiance instauré par la direction » (à l’égard de Pierre)
Coups tordus et avocat marron
Les méthodes mises en œuvre par la Direction CGT du CE Clientèles pour tenter d’obtenir coûte que coûte le licenciement de Pierre : fabrication de faux documents, mise en cause de l’inspection du travail, utilisation des fonds du Comité pour monter des coups tordus, etc… ne doivent pas rester impunies.
Et maintenant…
La SNCF qui préside le CE et l’ensemble des élus ne peuvent plus continuer à baisser les yeux et laisser martyriser des salariés sans intervenir ; d’autant plus que la condamnation pour harcèlement moral du 8 juillet 2009 vis-à-vis de Malika et la décision du Ministère de l’Emploi concernant Pierre jettent l’opprobre sur l’ensemble des acteurs du CE Clientèles...
Pour Malika et Pierre, cette nouvelle étape de la reconnaissance de leur souffrance n’est qu’un début…En
vrais militants, ils continuent le combat !