Vendredi 17 Juillet 2009
L'été est propice aux mauvais coups, on le sait.
Fatigués après une année de boulot, dans l'attente ou éparpillés par les vacances, il est plus difficile de réagir.
Le gouvernement le sait bien qui fait passer les hausses de prix ou les mauvais coups dans cette période, et les patrons aussi. C'est le moment où les feuilles de licenciement arrivent, où les
machines sont subrepticement déménagées... et le moment où l'on frappe les travailleurs en lutte.
Trois cas en quelques jours :
- Derichebourg, site de Massy, là ce sont carrément plusieurs dizaines de salariés menacés de sanction... pour un débrayage ! Une délégation syndicale mise à pied à la sortie de réunion pour avoir refusé de signer ! On croit rêver... Le tract rapportant les faits et appelant à la solidarité est ICI.
- Selecta (vous savez, les machines à café dans les entreprises, et aussi sur les autoroutes ?). La direction prétend licencier les deux délégués syndicaux CGT, rien que çà ! Alors même que la CGT tente de mobiliser pour la défense de l'emploi, à un moment où la direction recherche de tous les côtés des gains de productivité, bien sûr sur le personnel... Vous pouvez envoyer vos messages de solidarité aux délégués syndicaux CGT: Thierry Batistoni 06 64 29 42 21 et Pascal Fargier 06 64 29 52 16.
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Hôpital de Aix, une entreprise de nettoyage, un des
secteurs où l'exploitation est la plus féroce, avec un rythme de travail et des horaires de cinglés, pour un salaire de misère, c'est rien de le dire. Deux menaces de licenciement, une sanction sur une
déléguée CGT. Là, c'est la CGT de l'hopital qui se mobilise pour nos camarades.
Mais si le patronat frappe, c'est que nous résistons, nous nous défendons, ses plans ne passent pas comme il le voudrait. Bien qu'à l'offensive, il y a encore trop de freins aux restructurations, trop de résistances en cette période de crise aiguë. Et les syndicats CGT combatifs sont des freins à cette offensive du capital.
Aussi, s'il y a répression, c'est d'abord qu'il y a résistance, d'abord qu'il y a révolte. Et si nous devons défendre tous nos camarades soumis à la répression, nous devons construire le seul outil solide, l'organisation de classe des travailleurs. L'organisation syndicale de lutte et de combat, l'organisation démocratique et de masse, notre quartier général contre les exploiteurs.
Construisons la CGT de lutte de classe !
Ensemble contre la répression, ensemble contre le capital !