Hier, manifestation au CCE de Goodyear à Rueil Malmaison.
C'est une vraie guerre entamée par les camarades de Goodyear !
Alors, juste pour organiser dès présent le soutien aux camarades, un compte rendu en images. Dur, dur, la vie de CRS ! Et des ouvriers bien déterminés à se défendre !!!
D'abord, un diaporama, en cliquant sur la photo
Ensuite une vidéo (plusieurs autres en ligne sur le site Goodyear Exprime-toi, par exemple ICI)
Et des articles à lire sur les sites des camarades :
Sur le site Goodyear "Exprime-toi", le compte rendu et les commentaires des camarades
Le bilan de la CGT, sur le site de la CGT Goodyear
Des exemples de la lutte de classe, partout organisons le soutien à nos camarades en lutte !
Chez SONAS, après plusieurs jours de grève, le travail a repris, non sans difficultés, et avec beaucoup d'amertume. Car s'il y a eu quelques améliorations et quelques emplois suppémentaires maintenus, ce sont quand même des centaines d'ouvriers qui vont être envoyés au chômage. Le débat se poursuit de manière intense sur le blog des camarades.
Nous publions ci-dessous un article du Populaire, qui retrace l'état des lieux :
Lors d'une ultime réunion, avec les constructeurs automobiles et le repreneur potentiel de leur entreprise, Halberg, les syndicats du groupe Sonas ont arraché une nouvelle baisse du nombre de licenciements.
Des 374 suppressions de postes prévus au départ par le groupe Halberg, le seul repreneur de Sonas encore en lice, on est passé, en effet, à 256 répartis comme suit : 57 sur le site de La Souterraine contre 89 prévus initialement, 35 sur Bessines (contre 95), 60 à Beaucourt (contre 85) et 104 sur le site de Saint-Nicolas en Normandie où seuls 9 emplois sont sauvés.
Un résultat encore lourd mais inespéré il y a encore quelques semaines, obtenu au terme d'une réunion marathon qui s'est achevée vers 2 heures, hier. D'autant plus inespéré que ces licenciements revus à la baisse s'accompagnent d'autres mesures non négligeables : primes de départ supra-légales de 18.000 € plus 400 € par années de présence plafonnées à 20 ans, une aide au reclassement de 2.000 € par personne licenciée, une priorité de réembauchage de deux ans au lieu d'un, la création d'une cellule de reclassement avec la participation des constructeurs, et, très important pour le personnel conservé, le maintien intégral des accords collectifs existants après la reprise.
L'ensemble de ces mesures, ajouté au sentiment de certains syndicalistes qu'il était difficile d'arracher plus, a conduit les salariés à voter la reprise du travail sur l'ensemble des sites dès hier.
Cette reprise ne s'est pas effectuée dans le plus grand calme. A Bessines, il a fallu deux votes pour y parvenir, le premier ayant reconduit la grève. A La Souterraine, ce n'est qu'à la majorité que la reprise a été décidée après un vote à bulletins secrets.
L'ensemble de ces mesures vont être intégrées au dossier que le tribunal de grande instance de Guéret est invité à valider mardi prochain. Le groupe Halberg aura alors un mois pour engager les procédures de licenciements qui, dès lors, devraient intervenir en juillet.
Sur le site de Beaucourt, le groupe PSA s'est engagé à reclasser une trentaine des salariés licenciés dans la filière automobile sur le bassin. De plus, 17 salariés licenciés devraient être réembauchés dans un atelier protégé.