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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 18:03
Jeudi 26 mars 2009
Continental : comment on en est arrivé là

Le site Eco89 a publié hier une très bonne enquête appuyée sur plusieurs vidéos et documents, comment la direction du groupe Continental a manoeuvré pour faire passer les restructurations.
C'est un article très intéressant, car il montre où mène la collaboration de classe, même si là-bas, c'est la CFTC qui est majoritaire, mais la leçon peut être retenue pour tous. Surtout quand on voit en face la détermination des Goodyear !
Les manifestations des Conti sont suivies massivement, tellement le sentiment de révolte et d'injustice est puissant après les sacrifices acceptés dans l'espoir d'échapper au pire. Mais telle est la loi du capital, et rien de pire que d'écouter le baratin servi par les syndicalistes collabos qui nous chantent le raisonnable et le compromis...

Nous invitons tous nos lecteurs à aller lire l'article sur le site, particulièrement édifiant, et pour les allécher un peu, nous en publions le début.


Douteuses méthodes de pression chez Continental
Par Sophie Verney-Caillat | Rue89 | 25/03/2009 | 11H28

Ce mercredi, les salariés de Continental Clairoix, dont la fermeture est prévue l'an prochain, montent à Paris pour être reçus à l'Elysée. Alors que le débat s'est largement focalisé sur le passage aux 40 heures qui devait leur permettre de sauver leur usine, Eco89 a retrouvé deux documents inédits.

En 2007, pour faire travailler plus les salariés de ses deux usines françaises de pneus, Continental a usé de méthodes brutales : 

  • à Sarreguemines, une vidéo qualifiée par les concernés de « propagande » destinée à convaincre les 1400 salariés de voter oui au référendum sur le passage aux 40 heures, après que les discussions entre syndicats et direction avaient échoué.
  • un accord avec seulement deux syndicats (CFTC, majoritaire, et CFE-CGC) à Clairoix après l'échec d'un référendum sur le sujet.

Eco89 publie des extraits de ces deux documents pour mieux éclairer le débat et le sentiment de « trahison » des salariés, qui à Sarreguemines ont du repasser aux 35 heures et à Clairoix vont perdre leur emploi d'ici un an.


La suite, sur le site de Eco89


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