Le patronat, les grands bourgeois békés n'en finissent pas de ravaler leur rage face à leur défaite, à la grande victoire du peuple guadeloupéen après 44 jours de lutte. Faute de pouvoir revenir en arrière, ils prétendent traîner Elie Domota en justice, au prétexte de propos racistes. On croit rêver...
Voici la fameuse interview sur RFO, cause du scandale. A moitié en créole et à moitié en français, elle est parfaitement compréhensible, on en trouvera la transcription sur l'article de l'UGTG où nous avons d'ailleurs recopié cette vidéo.
Quand E.Domota parle des békés, des 400 ans de domination et de rétablissement de l'esclavage, il fait ouvertement et explicitement référence au caractère colonial de l'île, comme d'ailleurs des autres "DOM-TOM". Ce que ressentent au fond de leurs tripes tous nos camarades antillais, comme l'a montré l'impact du documentaire diffusé à la télé.
Le béké n'est que la fusion des grande familles coloniales et de l'impérialisme français moderne...
Quand Domota menace (à juste titre) les békés pour l'application de l'accord Bino par toutes les entreprises (car c'est de cela qu'il s'agit, de la volonté d'une partie des békés de ne pas appliquer cet accord), il ne fait évidemment qu'affirmer la force des travailleurs et du mouvement gréviste, avec en plus la revendication nationale de "la Guadeloupe est à nous" (c'est la chanson qui passe sur cet article...)
Le LKP a immédiatement défendu Elie Domota, et lancé une grande campagne de soutien, par une pétition internationale.
Nous invitons tous nos lecteurs à la signer ICI, à la fois comme symbole ou mouvement de grève générale en Guadeloupe, en soutien à la lutte des classes, et comme soutien aux revendications anti-coloniales du peuple guadeloupéen.