19 janvier 2009
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Lundi 19 janvier 2009
Sonas Beaucourt (90). Une petite entreprise de sous(mal ?)-traitance pour PSA Sochaux. Une entreprise menacée de fermeture,
comme bien d'autres, pour cause de crise capitaliste. Des milliers d'ouvrières, d'ouvriers, menacés de chômage de misère, avec leurs cortèges de drames familiaux, individuels ou collectifs.
Chez Sonas, c'est le 20, demain, que le tribunal va rendre son verdict.
[Mise à jour 21 janvier - Le tribunal a prolongé de 6 mois la période d'observation pour trouver un repreneur]
Une émission de France-Inter, "Interception", leur donnait la parole le 11 janvier dernier, à propos de toutes les entreprises de sous-traitance automobile.. Vous pouvez écouter cette émission sur ce site, mais nous avons récupéré la totalité, écoutable donc sur ce blog. Intéressant, instructif, révoltant, c'est la rage.
On ne saurait trop faire connaître la
réalité de la vie ouvrière.
Chez Sonas, comme partout ailleurs, on se bat, on ne se résigne pas. Hier, mardi 20 janvier ce sont 3000 personnes qui défilaient dans une ville morte pour défendre l'emploi. Mais comme partout, la seule question qui vaille, c'est celle-ci : au delà de la rage, au delà du combat le dos au mur, va-t-on un jour prendre réellement nos affaires en mains, sans les abandonner aux négociateurs-conciliateurs professionnels ?
Sous-traitance automobile : c'est la rage !
Sonas Beaucourt (90). Une petite entreprise de sous(mal ?)-traitance pour PSA Sochaux. Une entreprise menacée de fermeture,
comme bien d'autres, pour cause de crise capitaliste. Des milliers d'ouvrières, d'ouvriers, menacés de chômage de misère, avec leurs cortèges de drames familiaux, individuels ou collectifs.Chez Sonas, c'est le 20, demain, que le tribunal va rendre son verdict.
[Mise à jour 21 janvier - Le tribunal a prolongé de 6 mois la période d'observation pour trouver un repreneur]
Une émission de France-Inter, "Interception", leur donnait la parole le 11 janvier dernier, à propos de toutes les entreprises de sous-traitance automobile.. Vous pouvez écouter cette émission sur ce site, mais nous avons récupéré la totalité, écoutable donc sur ce blog. Intéressant, instructif, révoltant, c'est la rage.
On ne saurait trop faire connaître la
réalité de la vie ouvrière.Chez Sonas, comme partout ailleurs, on se bat, on ne se résigne pas. Hier, mardi 20 janvier ce sont 3000 personnes qui défilaient dans une ville morte pour défendre l'emploi. Mais comme partout, la seule question qui vaille, c'est celle-ci : au delà de la rage, au delà du combat le dos au mur, va-t-on un jour prendre réellement nos affaires en mains, sans les abandonner aux négociateurs-conciliateurs professionnels ?
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