Dossiers

8 mars 2006 3 08 /03 /mars /2006 19:15
C'est le 8 mars, et l'occasion de rappeler qu'il y a vraiment trop peu de femmes dans les syndicats, et encore moins à des postes de responsabilités syndicales.
Jusqu'à ce blog, dont les visiteurs sont à 85% des hommes comme le montrent les résultats de notre petit sondage... C'est vraiment un pourcentage catastrophique (dont nous ne sommes pas fiers du tout...) !!
Pourtant, l'expérience montre que les militantes sont souvent plus déterminées, à la fois dans le travail syndical quotidien, comme dans la rigueur du suivi de toute l'activité.

Alors, aux camarades syndicalistes, hommes et femmes, de transformer le style du militantisme, de partager les tâches ménagères à la maison pour libérer du temps pour la femme, de se préoccuper à tous les moments de l'impact particulier des politiques patronales sur les femmes.
Les femmes sont la moitié du ciel, disait Mao sé Toung, il leur reste à la conquérir car elles n'en ont qu'une petite partie !

Louise Michel, Alexandra Kollontaï, Germaine Tillon et Lucie Aubrac, il y a certes de glorieux exemples, mais encore du chemin à faire...
Les textes du Congrès sont assez ouverts sur l'égalité, reste que c'est peut-être la manière même de militer qu'il faut rediscuter !

Quant aux visiteurs de ce blog, essentiellement des hommes donc, il leur reste à le faire connaître largement, et prioritairement, chez nos camarades femmes !

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commentaires

S
Il y aune brochure "agir pour les femmes, un combat syndical" faite en commun, CGT, Solidaires, FSU.<br /> Elle est trés bien faite, mais les sections syndicales l'ont elles, car elle permet de mener le débat .<br /> "Les obstacles pour une femme à l'investissement dans les syndicats ont des origines multiples. Ils tiennent à la place qu'occupent les femmes plus généralement dans la société, à savoir leur responsabilité de la sphère domestique, le peu d'espace dans le monde économique et politique, des préjugés sexistes qui perdurent dans la famille, à l'école, dans les médias.<br /> Ces réalités ne doivent pas masquer d'autres facteurs propres au syndicalisme qui peuvent décurager les femmes qui souhaitent prendre des responsabilités; les femmes comme les nouvelles générations, ne se reconnaissent pas dans le modèle de militantisme qui absorbe la vie entière. Or, le type de militantisme que nous pratiquons est trés exigeant en temps et le surinvestissement reste un critère important pour être reconnu. D'où la nécessité de réfléchir au partage des responsabilités, à la durée des mandats.<br /> Contact: CGT Mixité: tel : 01 48 18 82 73<br /> ou site: www.cgt.fr  (réseau femmes)
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P
Pas assez de jeunes non plus.Pedro
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O
Exact ! Rendez-vous le 29 mars à Montreuil à la réunion confédérale Jeunes ?