Nouvelle journée nationale d'action confédérale (et intersyndicale) ce jeudi sur les retraites.
Beaucoup d'entre nous sont amers et dubitatifs. Pas de lutte en 1995, silence radio. Lutte sabordée en 2003 par la direction confédérale pour la fonction publique quand la CFDT se retire alors que la mobilisation est à son comble et que tout est réuni pour aller plus loin. Lutte trahie sur les régimes spéciaux l'automne dernier. Et une journée d'action bidon de plus, avec quelles suites ?
Nous n'avons pas la mémoire courte, et tenons les comptes des trahisons de la direction confédérale.
Mais pour autant, pouvons-nous rester amers, résignés, silencieux ? Non bien sûr. Nous n'avons pas le choix : comme exploités, comme travailleurs, la lutte est notre seule arme dans ce monde de dictature et de compromissions.
Alors, debouts, envers et contre tout, nous "continuons le combat".
Ce jeudi, c'est une journée d'action, très probablement bidon, comme des centaines d'autres que nous avons subies depuis des années et des années. Il n'empêche, c'est le moment. Nous devons manifester notre colère, notre radicalité.
Avec cet article, nous voulons donner des armes aux camarades de lutte de classe.
Tout d'abord, bien sûr un long article dans le Bulletin N°2 du Forum pour un syndicalisme de classe et de masse.
Ensuite, un tract de 4 pages (télécharger ICI), très explicatif et détaillé sur l'évolution du régime de retraires depuis les années 1970. Un outil précieux pour argumenter, pour convaincre. Dommage que ce soit un tract de SUD... On aurait souhaité voir la CGT produire un tel document (mais peut-être est-elle trop engluée dans la logique de cogestion et d'acceptation de la logique capitaliste) ! Donc à consommer sans modération pour écrire un tract d'entreprise ou d'UL, adapté à la situation locale.
Ensuite un tract de l'UL de Douai (voir ci-dessous). Un tract franc et direct, qui appelle un chat un chat, et qui rappelle surtout nos revendications de classe :
Retraite à 50 ans pour les travaux pénibles !
Retraite pleine et entière, sans aucune décote,
minimum 75% du salaire antérieur !