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9 février 2008 6 09 /02 /février /2008 18:06
Samedi 9 Février 2008
Il y a trente-six ans, la grève de Pennaroya

Un article fort intéressant, à lire sur le site de Rebellyon, rappelant la grève des Pennaroya en  février 1972. Un article sur l'histoire du mouvement ouvrier, notre histoire, pour rappeler que la classe ouvrière, française ou immigrée, avec ou sans papiers, est une seule classe ouvrière.
A l'heure de la grève des Modeluxe, Buffalo Grill et autres, il est bon de rappeler l'importance des luttes immigrées dans l'histoire sociale en France.

Penarroya : les travailleurs immigrés occupent l’usine-poison
Le 9 février 1972, les ouvriers algériens, tunisiens, marocains de l’usine Penarroya de Gerland à Lyon se mettent en grève de façon exemplaire et montrent ainsi qu’il n’y a qu’une classe ouvrière.

Lire la suite ICI sur le site de Rebellyon

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commentaires

M
Ce rapel de l'histoire est plus que jamais essentiel à transmettre comme mémoires des luttes ouvrières et de notre classe.<br /> <br /> Je sors à peine du meeting organisé aujourd'hui à la bourse du travail de saint Denis pour annoncer le lancement de la campagne "sans papiers-travailleurs"...<br /> et ce fut une claque, une claque positive...<br /> Près de 500 personnes (je me trompe peut etre en tout cas le grand amphi était bondé de monde).<br /> On a enfin posé la question de la syndicalisation des travailleurs immigrés, sans papiers ou non.<br /> On a enfin posé la question de la division de la classe ouvrière et du chauvinisme.<br /> On a enfin entendu le mot internationalisme et non humanisme, le mot lutte de classe et pas parrainage.<br /> on a enfin critiqué ouvertement le colonialisme et les conséquences a la fois pour la classe ouvrière des pays colonisés (surexploitation, pillage des richesses...) et la classe ouvrière en France (division, racisme etc...).<br /> on a enfin opposer à la régularisation au cas par cas, parfois même au mérite, une régularisation collective qui passe par la lutte des travailleurs et travailleuses sans papiers au sein de leurs boites, dans leurs quartiers, dans les écoles.<br /> <br /> je ne sais pas encore quelles seront les conséquences de cette campagne dans le milieu syndical et si la CGT notamment va entendre (mais je ne me fais pas d'illusion) les critiques émises par les membres démissionaires du collectif immigration et si enfin elle va opposer au syndicalisme d'accompagnement, un syndicalisme de lutte des classes avec l'égalité travailleur étranger/français.<br /> <br /> il y a beaucoup de critiques à faire encore sur ce meeting, en tout cas des bémols à apporter. le premier, et le plus rageant, c'est que la CGT massy présente à appeler les sans papiers présents à se syndiquer et s'organiser et que la CGT ne tenait aucune table....Du coup si des sans papiers voulaient se syndiquer, c'était pas le jour...<br /> <br /> Bref, je vais m'arrêter là pour les critiques car il se fait tard et que j'ai encore la tête à ce meeting avec cette sensation que peut être maintenant on se donne enfin les moyens de traiter la question de l'immigration et des sans papiers en France.<br /> Il faut que les camarades de la CGT et autres syndicats s'emparent de cette campagne.<br /> Des luttes risquent d'émerger dans la semaine, aux dires de certains...<br /> <br /> Un 4 pages intitulés "sans papiers travailleurs" est disponibles (cf site cgt Massy)<br /> <br /> Je donne les dates des manifestations annoncées :<br /> 13/02 : rencontre collectif sans pap 93 et l'UD CGT Bobigny pour mise en place campagne<br /> <br /> même jour : en solidarité avec Khadidja de l'APEIS, 13h tribunal de bobigny, pour délit de solidarité avec un sans papeir en cours d'expulsion<br /> <br /> Mercredi 20/02 : rassemblement coord 93, départ saint Denis, arrivée 14h à Bobigny<br /> <br /> Vendredi 22/02 : entrée Bd magenta, à république à paris, Diffusion du 4 pages aux travailleurs intérimaires
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