Vendredi 25 février 2022
Benjamin Amar suspendu de la CEC après une plainte pour viol aggravé !
Le secret de polichinelle doit être levé, d’autant que la déclaration de la CEC est sans ambiguïté sur la gravité des faits reprochés. Et ce n’est pas Poutine qui va protéger Benjamin Amar en occultant la révélation !
Si la présomption d’innocence existe bel et bien, la parole de la victime – elle-même militante de la CGT – doit être avant tout respectée et écoutée. Une dénonciation calomnieuse est hautement improbable et chacun.e le sait bien, tout en jouant l’hypocrisie de ne pas vouloir dénoncer publiquement ce prédateur (présumé) - une protection quelque part ?
Il s’est quand même trouvé trois camarades de la CEC pour s’abstenir dans cette affaire, on se demande bien de quoi sont fait leurs neurones… Piégés par l’ambiance complotiste et les guerres de clans dans la CEC ?
Nous avons attendu quelques jours avant de publier le nom du violeur (présumé), afin de voir les éventuelles réactions de l’UD94 et de la FERC, sachant que Benjamin Amar est un dirigeant connu, en charge de responsabilités (Pôle revendicatif et collectif DLAJ à l’UD entre autres). Egalement dirigeant très médiatique (quoiqu’en disent certains à la CGT) comme le 12 janvier dernier chez Hanouna à TPMP ou régulièrement sur le 28' de Arte…
Pour l'instant silence… On ne semble pas trop pressé alors que cette affaire provoque un séisme dans notre syndicat, on a peut-être moins de courage dans ces structures qu’à la CEC ! A moins qu'on prépare un contre-feu ? Nous avons appris que l'UD 94 réunit une CE extraordinaire lundi 28/02 sur le sujet, nous y reviendrons.
Tout le monde sait très bien qu’il y a des prédateurs sexuels à la CGT, et que le combat est toujours d’actualité, même si notre syndicat fait des efforts. Nous savons très bien que le machisme et le patriarcat sont encore très forts dans nos rangs, entre blagues douteuses, gestes inappropriés, pressions indécentes et surtout mise au second plan des femmes dans les responsabilités – même s’il y a quelques progrès.
Il y a certes une cellule de veille à la Confédération sur le sujet depuis 2016, dont nous publions ci-dessous l’extrait concernant les violences internes à la CGT, mais comment expliquer le silence depuis deux ans du collectif #CGTMetoo qui s’était monté en toute autonomie pour défendre les camarades femmes contre les agressions ?
Et sur cette affaire Amar, on voit déjà les réactions internes « On va pas le faire dans le bfm ou cnews, ils vont déjà s’en donner à cœur joie ! », sous-entendu on ferme sa gueule… Et on serre les rangs pour défendre la CGT quoi qu’il en coûte, tant pis pour la victime !
Pour revenir à Benjamin Amar, il est important que tout le monde sache qui est ce criminel (présumé), afin qu’il ne puisse pas continuer de donner le change dans notre syndicat. Déjà, il a dû quasiment stopper son Facebook, lui qui se répandait si facilement et avec complaisance sur les réseaux sociaux. C’est une bonne chose, il faut qu’il se taise avant de finir en prison !
Et s’il a fait d’autres victimes dans le passé, ce qui n’est pas impensable vu la gravité des accusations présentes, c’est le moment, nous disons aux éventuelles camarades femmes concernées « Sortez de l’ombre ! Associez-vous à la plainte, vous serez soutenues ! ». A suivre les conversations sur le sujet sur Facebook (voir ci-contre) cela apparaît plus que probable, les bouches vont s’ouvrir…
Dernière chose : compte tenu de l'opposition connue de l'UD 94 à la Confédération, les règlements de compte et coups tordus vont se multiplier autour de cette affaire, qui va être instrumentalisée par les uns et les autres. D'ailleurs, c'est déjà commencé en souterrain avec l'URIF, la Conf' etc. Nous ne mangeons pas de ce pain et nous ne rentrerons pas dans ce petit jeu.
Une femme a été violée de manière sordide et barbare, nous dénonçons son violeur et réclamons justice avec la victime que nous assurons ici de toute notre compassion et de toute notre solidarité. Point barre. Jouer à la guéguerre entre bureaucrates plus ou moins réformistes autour de cet acte est juste misérable. A bon entendeur, salut !