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3 février 2020 1 03 /02 /février /2020 15:04

Lundi 3 février 2020

Le Collectif Femmes-Mixité de la Ville de Paris privé de moyens

 

Nous l’avons dit dans un article parallèle (« Services Publics : la Fédération normalise à la Ville de Paris ») la Fédération des Services Publics ne fait pas dans la dentelle, en dénonçant auprès de l’employeur ( !!) 498 militant.e.s interdits désormais de moyens syndicaux.

 

Il faut ici insister sur l’impact spécifique auprès du Collectif Mixité Services Publics de la Ville de Paris.

Créé en 2019, dans la foulée de #Metoo, il se voulait le lieu de défense des camarades femmes dans le milieu plutôt machiste du syndicalisme CGT – ce ne sont pas des formules. Déjà un premier Facebook (#CGTMeToo) s’était créé en 2018 en ce sens (« #CGTMeToo contre le sexisme dans la CGT ! ») et nous en avions parlé.

Malheureusement, le compte n’est pas très actif, alors qu’il y a de quoi faire !!

 

Le collectif Femmes-Mixité parisien s’est créé dans la continuité, et avec le même objectif. Fin novembre, il publiait un numéro spécial « Les travailleuses des Services Publics » à l’occasion du congrès fédéral, que nous publions ci-dessous. Il faut lire et faire connaître ce numéro particulièrement riche et bien fait !

 

A l’heure de la dénonciation des attitudes et démarches sexistes dans le milieu militant (ici la CGT, mais c’est un peu partout la même affaire), nous voulons affirmer tout notre soutien aux camarades de ce collectif Femmes-Mixité pour exiger des moyens fédéraux et départementaux pour pouvoir accomplir leur tâche, pour dénoncer les attitudes et pratiques sexistes et patriarcales, et jusqu’aux militants qui se croient tout permis.

Il n’y a pas que dans le cinéma, la littérature et le sport qu’il faut dénoncer. Faisons le ménage dans nos rangs, et exigeons des moyens pour le faire !

 

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