Mercredi 21 octobre 2015
22 octobre : mobilisation partout pour l'emploi à Air France !
Demain, Jeudi 22 octobre, nouvelle phase de mobilisation pour la défense de l’emploi à Air France. Grève sur tous les sites, manifestation à Paris devant l’Assemblée Nationale, avec un double objectif :
- Empêcher la nouvelle restructuration, annoncée avec 2900 suppressions d’emploi, chiffre aujourd’hui à la baisse, sans doute face à la colère des travailleurs et à la large sympathie rencontrée partout en France. C’est ici la lutte pour l’emploi, une nouvelle fois qui est en question… (voir tous les articles de ce blog sur le sujet ICI). Manifestation la plus large possible à Paris devant l’Assemblée Nationale, débrayages partout comme à Blagnac (Toulouse), à Nantes ou ailleurs. Voir les tracts ci-contre.
- Défense de nos cinq camarades menacés à la fois de procédures pénales au tribunal, et de licenciement (mise à pied pour faute lourde). La pétition lancée par nos camarades de la CGT des Archives en est à plus de 30 000 signatures, entre les signatures en ligne et celles arrivées sur papier.
Rappel : la pétition en ligne, c’est ICI, le téléchargement de la pétition papier, c’est LA !
Partout nous devons faire signer cette pétition, faire connaître la lutte de nos camarades, cristalliser la colère et la révolte contre le patronat et le gouvernement. Partout nous devons discuter, appeler à l’organisation, à la défense des intérêts ouvriers, et rien d’autre, au refus de la collaboration et de la collaboration de classe, à la défense de nos camarades contre la répression !
La lutte des camarades d’Air France a suscité la sympathie immédiate des travailleurs pour deux raisons très fondamentales :
- La vengeance face à l'humiliation permanente des chefs : « à poil » comme cri de ralliement, c’est la revanche, leur faire subir ce qu’on subit tous les jours. La chemise déchirée, tout le monde l’a imaginée sur son propre DRH, oui, la colère des travailleurs contre les humiliations quotidiennes de la hiérarchie. Rien d’étonnant à ce que la colère soit d’abord venue des agents de piste, des magasiniers, de ces prolétaires invisibles des aéroports et compagnies aériennes – pas des pilotes bien sûr. Affaire de classe.
- La révolte contre l’injustice de la restructuration, « après tout ce qu’on a déjà fait et donné ». Partout les travailleurs ne supportent plus les vagues successives des restructurations, les unes après les autres, les sacrifices, les licenciements et le chômage, le travail plus dur pour ceux qui restent, la polyvalence, la flexibilité, la précarité.
Derrière ces deux sentiments immédiats, la vengeance contre l’humiliation, la révolte contre l’injustice, il y a la réalité de l’exploitation et du capitalisme. Il y a la nécessité d’en finir avec ce système barbare, cette aspiration à la sécurité, la justice, le respect qui ne pourront être gagnés que dans notre force et notre organisation pour un monde meilleur.
Voilà ce que représentent la chemise déchirée, la lutte des camarades d’Air France.
Voilà pourquoi il faut signer la pétition en masse.
Voilà pourquoi il faut participer demain à toutes les initiatives en soutien aux camarades, contre la restructuration, contre la répression !